DANS MON VIEUX CABINET
Penché sur du papier dans un vieux cabinet
Je chasse quelques noms, la rime phonétique,
Quatorze alexandrins dans un jeu poétique
Pour me donner les vers d’un merveilleux sonnet.
J’en ai gardé deux, trois dans le noir d’un carnet
C’est un refrain que j’offre à ma chanson caustique,
Le classique n’est pas ma seule politique
Pour chanter mes écrits dans un estaminet.
Je ne serai jamais écrivain pour l’histoire,
Je ne veux pas non plus de ce réquisitoire
Qui m’oblige parfois dans mes terminaisons.
Je cultive ces mots les use en poésie
Ils s’invitent le soir au gré de mon envie
Pour aller voyager à travers les saisons.
jc blondel