Comme des petites vagues, tes doigts chatouillent
Mes sables intérieurs, l'antre de mes cheveux
Qui tombent sur la dune ondulée des aveux
Où des fleurs sauvages se déposent, se mouillent...
Aime-moi comme l'aube. Aime-moi, mon Soleil.
Vivent nos papillons aux contours de ta lèvre
Qui sur ma lèvre jette une froide fièvre.
Éclosion étoilée et douce sous le ciel.
De tes yeux jaillissent les roses prisonnières,
Sur tes doigts s'élèvent des fils très fins et doux,
Aux multiples couleurs et aux différents goûts,
Éclatant sur mon corps tels des nœuds ferroviaires.