Les maux de la peine

Il ne me reste rien que mes mots et ma peine,
Pour retrouver enfin le chemin qui nous mène,
A la joie la plus totale, à la fin des souffrances,
Ici même ma vie a comme un goût de rance.

Oublier les promesses de bonheurs et de joies,
Piétinées mes eaux calmes où j’aimais être moi,
On m’a brisé le miroir où l’on me trouvait beau,
J’ai perdu l’ambition, je ne garde que mes maux.

Fatigué de courir après le bonheur parfait,
Fatigué de me faire trahir par ceux que j’ai aimé,
J’aspire au repos, le calme le plus total,
J’aimerai juste que mon âme survive à tout ce mal.

Trouve un sens à ta vie me disent les insouciants,
Regarde le bon coté tu es toujours vivant,
J’aimerai être mort et oublier mon cœur,
Pour fermé mes yeux tristes sans ressentir la peur.

Mais je manque de courage et ma vie tient le coup
J’attends encore une fois un geste du destin
Je regarde et je prie de retrouver beaucoup
Je reste sur un quai vide et la vie suit son train.

Une phrase m'a particulièrement touchée... c'est comme si elle se détachait de l'ensemble du poème par sa brillance particulière...

On m’a brisé le miroir où l’on me trouvait beau



Merci pour ton partage.



Amicalement,
Huslium

C'est par cette phrase que j'ai commencé ce poème.

Elle était évidente forte et reflétait tellement l'état d'esprit ou je me trouvai mais je n'ai pas su écrire le reste avec la même puissance.

Merci d'avoir pris du temps pour moi